En quoi consiste le projet ?

La datation exacte des couches qu’il est en train de mettre au jour est l’une des grandes obsessions de l’archéologue. Une couche du 3ème millénaire av. J.-C. diffère ainsi très nettement de niveaux remontant au 1er millénaire av. J.-C., dans ses implications historiques notamment. Même si les objets (et plus particulièrement la céramique) nous donnent une estimation chronologique relativement fiable, cette méthode n’est cependant pas assez précise et nécessite le recours à une méthode de datation physique.

En ce qui concerne les périodes relativement récentes (postérieures à 30 000 av. J.-C.), la principale méthode de datation utilisée à l’heure actuelle (et ce depuis les années 1950), reste la méthode de datation basée sur la radioactivité de l’isotope 14 de l’atome de carbone (carbone 14), à cause de sa simplicité de mise en œuvre et ses faibles coûts.

Le coût actuel d’une datation C14 est de 150 à 200 euros. Afin qu’une fouille puisse être considérée comme relativement précise du point de vue de la datation, 5 à 10 dates C14 sont généralement requises, tout cela dépendant bien sûr de la taille des tranchées et des opérations menées. Ceci équivaut donc à un budget de 750 à 2000 euros.

EX ORIENTE LUX se propose donc d’aider la datation absolue de certaines fouilles, sélectionnées selon leur pertinence et importance pour la recherche, en prenant en charge une partie ou la totalité des coûts de datation radiocarbone.

Qui va le réaliser ?

Après discussion avec les responsables des chantiers sélectionnes et le choix, selon leur pertinence, des échantillons organiques devant être datés, je me chargerai de transmettre les échantillons retenus aux laboratoires de datation européens de Lyon ou Lecce (CEDAD ; Italie).

Les archéologues aidés s’engageront en retour à mentionner l’aide accordée par EX ORIENTE LUX dans leurs diverses publications.

Les résultats des datations seront également présentées sur le site d’EX ORIENTE LUX (partie résultats).

Quand sera-t-il réalisé ?

Il ne s’agit pas d’un projet ponctuel mais d’une sorte de veille scientifique destinée à soutenir financièrement la datation des couches découvertes lors des fouilles. Ce projet commencera ainsi dès que possible et n’aura à proprement parler pas de fin.

Comment l’argent sera-t-il exactement dépensé ?

L’argent servira à l’envoi (frais postaux) depuis la France des échantillons auprès des laboratoires de Lecce (Italie) ou Lyon,  ainsi que bien sûr au règlement des frais engagés par les laboratoires pour réaliser les datations.